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Lésions cardiaques radio-induites chez la femme : mise au point - 03/01/17

Doi : 10.1016/j.ancard.2016.10.012 
S. Marlière a, , E. Vautrin a, C. Saunier a, A. Chaikh b, I. Gabelle-Flandin b
a Clinique universitaire de cardiologie, centre hospitalier universitaire de Grenoble-Alpes, BP 217, 38043 Grenoble cedex 9, France 
b Service de cancérologie-radiothérapie, centre hospitalier universitaire de Grenoble-Alpes, BP 217, 38043 Grenoble cedex 9, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Les femmes sont particulièrement exposées aux risques cardiaques d’une radiothérapie thoracique du fait du traitement du cancer du sein, en particulier du sein gauche et lors de l’irradiation de la chaîne mammaire interne. Le risque de survenue d’événements cardiaques est d’autant plus élevé que les patientes ont été irradiées jeunes, avant les années 1990, présentent des facteurs de risques cardiovasculaires, ont reçu des doses cumulées et fractionnées élevées et des chimiothérapies cardiotoxiques adjuvantes. Les lésions cardiaques postradiques peuvent atteindre toutes les tuniques (péricarde, myocarde, endocarde, valves) ainsi que les coronaires et l’aorte. Ces atteintes sont tardives et souvent combinées avec un pronostic péjoratif. Les recommandations de prise en charge, le suivi des patientes irradiées, les examens diagnostics et les traitements de ces lésions se sont améliorés grâce à la collaboration des sociétés savantes de cardiologie et d’oncologie. Un suivi cardiologique avec une échographie cardiaque tous les 5 ans, complété par un test fonctionnel pourrait être recommandé pour les patientes à risque ayant reçu une irradiation thoracique. Enfin, le pronostic néoplasique des patientes traitées pour cancer du sein s’est largement amélioré et il est capital de prévenir ces lésions postradiques tardives ; pour cela les progrès de la radiothérapie actuelle, couplée à l’imagerie permettent de réduire les doses cardiaques, mais les patientes doivent être suivies pour juger du bénéfice cardiovasculaire au long terme.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Breast cancer is a common diagnosis in women and thus women are at risk of radiation-induced heart disease, in particular during radiotherapy for left breast cancer and when the internal mammary chain is included. Rates of major cardiac events increase with younger age at the time of irradiation, diagnosis before 1990s, higher radiation doses, coexisting cardiovascular risk factors and adjuvant cardiotoxic chemotherapy. Radiation-induced heart disease comprises a spectrum of cardiac pathologies, including pericardial disease, cardiomyopathy, coronary artery disease and valvular disease. The cardiac injury can appear a long time after radiotherapy and can consist of complex lesions with poor prognosis. The disciplines of cardiology and oncology have increasingly recognized the benefits of collaborating in the care of cancer patients with cardiac disease, developing guidelines for the assessment and management of radiation-related cardiovascular disease. We could consider screening patients with previous chest radiation every 5 years with transthoracic echocardiography and functional imaging. However, prevention remains the primary goal, using cardiac sparing doses and avoidance techniques in radiotherapy to improve patient survival.

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Mots clés : Femme, Radiothérapie, Lésions cardiaques radio-induites, Toxicité cardiaque, Cancer du sein

Keywords : Women, Radiotherapy, Breast cancer, Radiation-induced heart disease


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Vol 65 - N° 6

P. 411-419 - décembre 2016 Retour au numéro
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